Je ressens donc je suis
Je suis parce que je ressens le monde, parce que je percois mon environnement
je ne suis qu'émotions, sensations.
Depuis le début, dans le ventre de ma mère, je ressens déjà
de la douleur
du bien être
du plaisir
j'exprime, je m'exprime alors
je pleure d'abord
parce que la faim me donne des douleurs d'estomac,
parce que j'ai mal quand je digère
parce que ma naissance a été douloureuse
je souris aux anges
parce que le lait bu a calmé la brulure d'estomac
je souris enfin volontairement quand je vois le visage de ma mère, de ma soeur sourire
Ils rient, je ris
Ils pleurent je pleure
Ils sont malheureux, je suis malheureuse
Ils sont heureux je suis heureuse
je copie, j'apprends
"s'occuper de soit pour mieux s'occuper d'eux*" aussi
***
J'écris cela sous l'impulsion de l'émission de Jean Claude Ameisen "Sur les épaules de Darwin" qui passe le samedi matin à 11h. Il vient d'en faire plusieurs sur le "ressentir", les émotions, les sensations.
Jean Claude Ameisen est médecin, enseignant chercheur en immunologie, membre du comité national d'éthique et il a une voix fabuleuse.
Les dernieres émissions sur les émotions qui sont encore à l'écoute sont celles du 9 avril , 16 avril et 23 avril
* extrait de "J'ai tout essayé" d'Isabelle Filliozat (JC Lattès)
1991
J'ai 20 ans
je suis en DEUG de biologie à Jussieur en plein coeur de Paris, je suis amoureuse mais je ne sais pas encore qu'il ne sera pas le père de mes enfants. Je perds mon grand père en pleine été alors que l'Europe qu'il a traversé explose. Je découvre Paris par le métro et les lignes de bus 21 et 27 qui relient la gare Saint Lazard à Jussieu. Je rêve devant les appartements qui bordent les quais de Seine. En septembre je le rencontre, il lui faudrait toute une année universitaire pour me convaincre, je vois dans ses yeux une jeune fille que je ne connais pas. Je crois savoir ce que je veux faire de ma vie, je ne sais pas qu'en fait je n'en sais rien. Je pense que je n'allaiterai jamais. Je deteste porter des lunettes.
2011
Aujourd'hui, j'ai quarante ans. Je sais ce que je ne veux pas faire de ma vie, ce que je veux en faire ? ca change tous les jours. J'ai le choix, c'est ma liberté. Je sais que tout peut s'arreter demain, et ca me terrifie. Je porte enfin des lunettes qui me plaisent, j'apprends à aimer que Philo en porte aussi, je souris quand elle change sa monture en fonction de ce qu'elle porte. Il me fait toujours rire. La guerre du golfe n'est toujours pas terminée. J'ai mis un peu de vert dans mon vin rouge. C'est pas mauvais :) malgré l'apprence. J'apprends encore, à écouter surtout. J'ai vécu à Paris et j'ai aimé cà, j'habite à 1000 km de Paris et j'aime ca aussi. Je veux un troisième enfant. Je l'allaiterai comme j'ai allaité 18 mois Sidonie. Je sais me servir d'une machine à coudre, je n'en reviens toujours pas !
Aujourd'hui j'ai 40 ans et je n'en reviens pas !
De mon bureau
c'est ca le printemps , et ca fait du bien !
La météo s'annonce plutot moyenne ces prochains jours alors je fais le plein d'air et de soleil ;)
Mais du coup j'espere que j'aurai un peu de temps pour transformer un peu de ce blog , lui donner une autre allure, un peu plus épurée , moins d'albums photos, moins de catégories aussi.
A bientôt !
j'ai gagné !
et Diane et Severine ont perdu
Moi j'ai gagné ici
5 livres des éditions Robert Laffond
c'est top c'est top c'est top
et elles ont perdu aux petit jeu de l'intrus : ce n'était pas le photo des ombres l'intruse mais la toute derniere ... ben oui c'est la seule qui n'a rien a voir avec nos vacances de février !
Si ca peut vous rassuer même Gillou s'est planté ...
(et non maman et Sonia ce n'est pas Gilles l'intrus quelle idée !)
merci d'avoir joué !
Gros bisous à tous
Cherchez l'intrus
Et qu'est ce qu'on gagne ?
Une paire de lunette bien sur !
bises à tous
~
Une petite chronique littéraire
ca faisait longtemps ... ben oui mais je les réserve pour le blog de la librairie ... je pourrais mettre ici celles des livres que je n'ai pas aimé car je me vois mal les mettre la bas mais bon en même temps, pourquoi parler de ce qu'on n'aime pas alors que y a tant à dire sur les autres.
aujourd'hui je change les codes, je publie ici une chronique pour un livre que j'ai aimé.
En fait c'est un peu particulier, je me fais l'effet d'un imposteur , en aparté est ce que vous saviez qu'il n'y a pas de féminin à imposteur ? c'est un nom masculin , exclusivement masculin , ca me fait bizarre !!
Revenons à ma lecture, pourquoi une imposture ? voila l'histoire:
J'ai été contacté par canal blog en janvier pour participer à un jeu : recevoir les épreuves d'un livre avant publication , le lire et en faire une chronique ici qui sera ensuite publiée avec celles des autres participants sur un site, puis participer à un tirage au sort pour gagner des ouvrages de l'éditeur.
Vu le peu de critiques de livres que je fais ici, je me suis demandé pourquoi cet email ?
je ne crois pas que ca soit à cause de la librairie
mais plutôt parce que quand j'ai créé o mets des mots, je l'ai référencé comme un blog "littérature" ...
aie mais oui à l'époque je voulais surtout parler de la création de la librairie , aujourd'hui ce n'est plus le cas, j'en suis arrivée à la conclusion qu'en plus de changer de bannière, faut aussi que je pense à changer cette désignation tout à fait mensongère ...
En attendant, je suis quand même très contente d'avoir participer !!!
Un grand merci donc à Canalblog !!
Y quelques semaines j'ai donc reçu les épreuves de "L'homme de Kaboul" de Cédric Bannel, qui sortira début mars et est édité par Robert Laffont.
résumé : "Quand
Oussama Kandar, chef de la brigade criminelle de Kaboul, ancien héros
de guerre contre les Russes et les talibans, découvre le cadavre de
Wali Wadi, il n'imagine pas déclencher l'une de ces séries de
minuscules événements qui se terminent en raz de marée. D'après
Oussama, l'homme qui gît au milieu de son magnifique salon, une
balle dans la tête, ne peut en aucun cas s'être suicidé, comme
l'affirme le ministre de la Sécurité. Profondément intègre,
opposé à la corruption qui gangrène son pays, Oussama croit en la
justice. Par fidélité à ses principes, il refuse de classer
l'affaire. Au contraire, en compagnie de ses fidèles adjoints, il
s'acharne à remonter les pistes, à exhumer les vérités
travesties. Dès lors, il est l'homme à abattre. Autour de lui, la
violence se déchaîne. A l'autre bout du monde, en Suisse, le jeune
Nick, analyste dans les services secrets, est lancé sur la piste
d'un fugitif, dirigeant d'une entreprise très opaque aux
ramifications internationales. L'homme s'est volatilisé avec un
rapport secret qui paraît affoler plusieurs gouvernements."(source: Synopisis).
Mon avis : A priori on a donc affaire à un roman d'espionnage, ce n'est pas le type de roman dont je raffole, mais c'etait trop tentant de participer au jeu, d'essayer de lire un roman sans aucune référence. Je me suis laissée tenter et j'ai bien fait. Je me suis faite surprendre, je peux dire que j'ai aimé ce roman. Ce n'est pas un grand livre,il n'y a pas vraiment de style mais l'auteur sait écrire des histoires sans aucun doute et c'est déjà beaucoup. Deuxième point positif, l'intrigue elle même n'est pas très complexe et il y a relativement peu de personnages. J'ai l'impression qu'en fait cette intrigue n'était qu'un prétexte pour parler de l'Afghanisan d'aujourd'hui et ca ca m'a beaucoup plus. On est loin de la poésie de Ingrid Thoboix dans "Le roi d'Afghanistant ne nous a pas marié" mais j'ai senti un soucis similaire de transcrire une vérité plus complexe qu'elle ne nous parait à nous au travers des médias.
J'anticipe d'avance les critiques littéraires : les personnages Afghans de Cédric Bannel ne sont pas crédibles (par exemple son personnage principal , un policier pratiquant musulman non intégriste marié à une féministe entouré d'adjoints laïques). En parallèle il décrit un occident manipulateur et corrupteur. Y a là une sorte de déséquilibre, d'un coté un Afghanistan complexe et mal connu victime d'un Occident falsificateur, qui pourrait lui attirer quelques critiques.
Et pourtant ce n'est pas le cas, j'ai trouvé que son propos n'était pas manichéen du tout. A en juger par ma réaction au dénouement, mon avis personnel sur la situation l'est beaucoup plus ! J'ai trouvé la fin très déroutante, à l'image de ce pays tout en compromis.
En clair, un bon livre, fascinant tant dans l'intrigue que par la vision qu'il nous offre d'une actualité brulante. Ce fut une lecture surprenante !
Carole
~
ps j'ai oublié, toutes les chroniques sur L'homme de Kaboul sont consultables ici.
un peu d'autosatisfaction
ca ne fait pas de mal ...
je continue à coudre-tricoter, y a toujours quelque chose sur mes aiguilles, et avec L'atelier qui s'est installé à Mane, cela risque de continuer , surtout qu'en plus, je suis assez contente de mes dernières cousettes ... et vous qu'en dites vous ??
Une tunique Oslo (C'est dimanche) pour moi en lainage tout léger. J'ai ajouté cette bande de tissu en bas car j'aime quand c'est un peu long, je regrette presque, cette tunique se porte très
bien courte, voir très courte (même en écrivant des billets, j'ai des envies !)
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Une robe tablier Charleston (C'est dimanche encore !) pour Philomène dans ce même coton du marché Saint Pierre, léger et doux, un bonheur à porté et travaillé. Elle se porte normalement superposé sur une autre robe , une robe à faire ...
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En attendant d'avoir la robe à mettre sous le tablier, voila une une veste/gilet en Baby Alpaga Bouton D'or à porter dessus, un modèle maison dont les explications sont là : veste_alpaga_philom_ne
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Une laine gris souris pour le gilet de Sidonie inspiré d'un gilet de mamoizelle k que j'ai juste adapté à la laine et aux mensurations de ma bestiole .
Je vous donne là aussi les explications : Veste_Sidonie
Y a pas mal de coquilles dans les explications ... j'ai écrit ca vite, si vous avez des questions , n'hésitez pas à me contacter !
bises !!
avant
après
dommage que je n'avais pas l'apn chez le coiffeur, elle était tellement sage, IMPRESSIONNANT,
comme quoi tout est possible avec la SNCF SIDO !
n'est ce pas ?
biiiiiiiiiiiises !