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O Mets des Mots
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17 février 2011

Une petite chronique littéraire

ca faisait longtemps ... ben oui mais je les réserve pour le blog de la librairie ... je pourrais mettre ici celles des livres que je n'ai pas aimé car je me vois mal les mettre la bas mais bon en même temps, pourquoi parler de ce qu'on n'aime pas alors que y a tant à dire sur les autres.

aujourd'hui je change les codes, je publie ici une chronique pour un livre que j'ai aimé.

En fait c'est un peu particulier, je me fais l'effet d'un imposteur , en aparté est ce que vous saviez qu'il n'y a pas de féminin à imposteur ? c'est un nom masculin , exclusivement masculin , ca me fait bizarre !!

Revenons à ma lecture, pourquoi une imposture ? voila l'histoire:

J'ai été contacté par canal blog en janvier pour participer à un jeu :  recevoir les épreuves d'un livre avant publication , le lire et en faire une chronique ici qui sera ensuite publiée avec celles des autres participants sur un site, puis participer à un tirage au sort pour gagner des ouvrages de l'éditeur.

Vu le peu de critiques de livres que je fais ici, je me suis demandé pourquoi cet email ?

je ne crois pas que ca soit à cause de la librairie

mais plutôt parce que quand j'ai créé o mets des mots, je l'ai référencé comme un blog "littérature" ... 

aie mais oui à l'époque je voulais surtout parler de la création de la librairie , aujourd'hui ce n'est plus le cas, j'en suis arrivée à la conclusion  qu'en plus de changer de bannière, faut aussi que je pense à changer cette désignation tout à fait mensongère ...

En attendant, je suis quand même très contente d'avoir participer !!!
Un grand merci donc à Canalblog !!

Y quelques semaines j'ai donc reçu les épreuves de "L'homme de Kaboul" de Cédric Bannel, qui sortira début mars et est édité par Robert Laffont.

résumé : "
Quand Oussama Kandar, chef de la brigade criminelle de Kaboul, ancien héros de guerre contre les Russes et les talibans, découvre le cadavre de Wali Wadi, il n'imagine pas déclencher l'une de ces séries de minuscules événements qui se terminent en raz de marée. D'après Oussama, l'homme qui gît au milieu de son magnifique salon, une balle dans la tête, ne peut en aucun cas s'être suicidé, comme l'affirme le ministre de la Sécurité. Profondément intègre, opposé à la corruption qui gangrène son pays, Oussama croit en la justice. Par fidélité à ses principes, il refuse de classer l'affaire. Au contraire, en compagnie de ses fidèles adjoints, il s'acharne à remonter les pistes, à exhumer les vérités travesties. Dès lors, il est l'homme à abattre. Autour de lui, la violence se déchaîne. A l'autre bout du monde, en Suisse, le jeune Nick, analyste dans les services secrets, est lancé sur la piste d'un fugitif, dirigeant d'une entreprise très opaque aux ramifications internationales. L'homme s'est volatilisé avec un rapport secret qui paraît affoler plusieurs gouvernements."(source: Synopisis).

Mon avis : A priori on a donc affaire à un roman d'espionnage, ce n'est pas le type de roman dont je raffole, mais c'etait trop tentant de participer au jeu, d'essayer de lire un roman sans aucune référence. Je me suis laissée tenter et j'ai bien fait. Je me suis faite surprendre, je peux dire que j'ai aimé ce roman. Ce n'est pas un grand livre,il n'y a pas vraiment de style mais l'auteur sait écrire des histoires sans aucun doute et c'est déjà beaucoup. Deuxième point positif, l'intrigue elle même n'est pas très complexe et il y a relativement peu de personnages. J'ai l'impression qu'en fait cette intrigue n'était qu'un prétexte pour parler de l'Afghanisan d'aujourd'hui et ca ca m'a beaucoup plus. On est loin de la poésie de Ingrid Thoboix dans "Le roi d'Afghanistant ne nous a pas marié" mais j'ai senti un soucis similaire de transcrire une vérité plus complexe qu'elle ne nous parait à nous au travers des médias.

J'anticipe d'avance les critiques littéraires : les personnages Afghans de Cédric Bannel ne sont pas crédibles (par exemple son personnage principal , un policier pratiquant musulman
non intégriste marié à une féministe entouré d'adjoints laïques). En parallèle il décrit un occident manipulateur et corrupteur. Y a là une sorte de déséquilibre, d'un coté un Afghanistan complexe et mal connu victime d'un Occident falsificateur, qui pourrait lui attirer quelques critiques. 

Et pourtant ce n'est pas le cas, j'ai trouvé que son propos n'était pas manichéen du tout. A en juger par ma réaction au dénouement, mon avis personnel sur la situation l'est beaucoup plus ! J'ai trouvé la fin très déroutante, à l'image de ce pays tout en compromis. 

En clair, un bon livre, fascinant tant dans l'intrigue que par la vision qu'il nous offre d'une actualité brulante. Ce fut une lecture surprenante !

Carole
~

ps j'ai oublié, toutes les chroniques sur L'homme de Kaboul sont consultables ici.


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Commentaires
C
éh éh moi aussi je voudrai bien savoir pourquoi le personnage principal n'est pas crédible... à suivre donc!
D
humm me voilà alléchée ... c'est pas bien Carole :-p
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