Par où commencer ?

11 décembre 2009

voilà enfin une petite sélection de livres du salon de Montreuil !!,

le titre tombe un peu bizarrement plus d'une semaine après mon retour, initialement ce billet était censé suivre celui-ci !!

je ne savais pas trop par où commencer ...

d'abord une maison que j'aime beaucoup !
Rue du monde

Je serais les yeux de la Terre , texte de Alain Serres, illustrations de Zaü, photos de l'agence Altitude.

"Un illustrateur et un auteur réagissent aux images de grands photographes... Et quels photographes ! Il s'agit de ceux qu'a choisis Yann Arthus-Bertrand pour former son agence Altitude. Si les photos que ce dernier signe dans cet album sont nombreuses, Je serai les yeux de la Terre est pour le public l'occasion de découvrir d'autres talents du monde entier qui travaillent autour de la planète vue du ciel. Avec ses encres de Chine, Zaü zoome dans ces 40 photos aériennes et nous montre l'humain - ou l'animal - au cœur du monde vivant. Mais cet album d'exception ne s'en tient pas à montrer la beauté de la Terre. Il introduit subtilement les mots symboles des grandes problématiques de la planète : déforestation, réchauffement climatique, déchets, solidarité, commerce équitable... Des mots déclinés ici au futur par Alain Serres, en positif et avec une forte charge poétique. Tous ces termes sont explicités, en fin d'ouvrage, dans un lexique qui permet au jeune lecteur de mieux les comprendre, sans altérer le geste artistique que constitue cette étonnante rencontre autour du beau et du sens." source : Rue du monde.

Très belle source de motivations pour changer nos habitudes quotidiennes et alimenter la réflexion générale sur le réchauffement climatiqu. Paru il y a deux ans, il a disparu des étales des librairies, c'est bien dommage au vu de l'actualité. Les illustrations de Zaü sont splendides, et accompagnent parfaitement les photos. Le mariage photos, textes, illustrations est très réussi.

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Quand nous aurons mangé la planète , textes d'Alain Serres, illustrations de Sylvia Bonanni

"Fruits, air, eau, plantes, poissons, animaux...
La Terre n'est pas un jardin dans lequel les humains peuvent puiser sans fin. Voici une histoire qui donne envie aux enfants de faire tourner la planète juste un peu plus rond." source: rue du monde.

L'avis de Ricochet

"Nous sommes bien partis pour que tout aille bientôt très mal sur la planète. Nous puisons sans compter dans les ressources naturelles, qu’il s’agisse de l’eau ou des forêts. La Terre est en danger, l’homme le sait mais continue à l’épuiser. Le sujet sert de trame à cet album pour tout-petits. Lorsque le dernier poisson sera pêché et le dernier fruit cueilli, que restera-t-il ? De l’argent peut-être, mais pour quoi faire ? L’espoir réside du côté des enfants. Alain Serres met la vie dans le creux de leurs mains. Une façon de voir l’avenir de notre planète qui reprend l’esprit de certains proverbes amérindiens. Et c’est d’ailleurs l’un d’entre eux qui a inspiré l’auteur. Pour illustrer ce texte, rien que des créations débordant de vie et de couleur. Un mélange de papiers découpés et de bouts de photographies donne à cet album un tour enjoué. Beaucoup de gros plans sur des détails – nombreux - et des visages – où les yeux sont mis en valeur -. D’où une impression de rapidité, de mécanique infernale et d’une certaine stupeur."

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Martin des colibris, texte d'Alain Serres, illustrations de Judith Gueyfier.

L'histoire (Rue du monde)
"Ses yeux cherchent toujours des oiseaux dans Le ciel.
Et sa main s'applique à les dessiner sur les pages de ses cahiers. Martin est un enfant qui rêve d'aller à la rencontre de tous les oiseaux du monde et, justement, un bateau va bientôt faire voile vers le pays des colibris... Cette histoire a été imaginée à partir de la grande aventure vécue par le naturaliste René-Primevère Lesson à bord du voilier La Coquille lors de son tour du monde entre 1822 et 1825."

La critique de la soupe de l'espace : "Martin des Colibris vient puiser sa richesse dans l’incroyable travail de Judith Gueyfier, qui a accomplit là un travail prodigieux ; à la manière des planches naturalistes que l’on pouvait admirer au même siècle, elle nous fait partager les travaux de Martins dans de grandes planches de papier calque, ou dans ce précieux et « grand cahier des colibris ». Le texte d’Alain Serres est tout aussi précieux (dans le bon sens du terme), et nous offre une belle immersion à travers un vocabulaire riche et recherché, en parfait accord avec la démarche scientifique des naturalistes de l’époque."

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Les mammouths, les ogres, les extra-terrestres, et ma petite sœur. Texte d'Alex Cousseau, illustrations de Nathalie Choux. Editions Sarbacane.

C'est l'histoire d'un petit mammouth qui demande à son papa si les ogres existent. Son papa lui explique alors que non, les ogres n'existent pas. Les mammouths existent, existaient plutôt, mais il n'y en a plus. Mais eux alors ils existent bien ? Oui ils existent, dans le livre, ils ont d'abord existé dans l'imagination de celui qui raconte l'histoire, et ils ont été dessiné par la dame qui fait les dessins ...

J'ai offert ce livre à la classe de Philomène, dédicacé par Nathalie Choux. J'ai adoré cette histoire sur ce qui existe ou n'existe pas, en vrai, dans nos têtes, dans les livres. Ce livre est à l'image des éditions Sarbacane, une histoire intelligente servie par des illustrations de qualité.

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Mon panda. texte de Ramona Bädescu, illustrations de Chiaki Miyamoto. Editions Bélize.

Un enfant a perdu son doudou, un petit panda qu'il cherche partout.
Le texte est très poétique et accompagne merveilleusement bien des illustrations d'une douceur incroyable. Le graphisme bicolore est rehaussé de touches de couleurs formées par des collages de papier japonais. C'est doux et superbe, Sidonie a adoré !!!

Chez le même éditeur, je conseille également M & Mme , à la manière du célèbre petit bleu et petit jaune, ce livre aborde à l'aide du graphisme la différence, la tolérance. Moins onirique que le livre de Leo Lionni, il permet d'appréhender les mélanges de couleurs et les formes géométriques.

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arrivé là il faut que vous sachiez que ce qui a été écrit plus haut l'a été depuis plusieurs jours,

aujourd'hui j'ai décidé de terminer ce billet ...

parce que ca fait du bien de rayer au moins un en cours de ma to do liste ,

parce que je trouve qu'il y a des petites pépites que le Père Noel serait heureux d'offrir,

et parce que j'ai un peu l'impression ainsi de jouer à la libraire à défaut de jouer à la marchande !!

mais le sort s'acharne , ca fait 30 mn que j'y suis, photos des couvertures de livres, recherche de liens , etc etc , je tape la suite de mon billet, en arrive presque à la fin et là : je sais pas ce qui s'est passé, retour à la case départ , c'est dire ici , tout ce que j'ai écrit depuis une demi heure envolé !!!

je dois bien vous avouer que je suis trop fatiguée , pour ne pas dire feignante donc je vais faire court, j'enrage car j'avais gardé le meilleur pour la fin !!

donc je vous parlais de

Popville, édité par les toutes nouvelles éditions Hélium. Livre pop-up surprenant, génial, étonnant: une ville entière se construit en volume au fil des pages. Pas une seule lecture possible, à chaque lecteur, lecture, une histoire différente, des dizaine de livres pour le prix d'un !!

Chez le même éditeur, Mini-maxi, un livre que je vais glisser dans la hotte pour ma Sido et L'oiseau patate de la très talentueuse Delphine Chedru dont je recommande également Loup y es tu? chez Naïve.

J'émettrai un bémol: tous ces livres pop-up, sont imprimés en Asie, impossible d'en trouver fabriqué en Europe ... là je dois dire que je suis indécise, certains sont tellement beaux et réussis ... je ne me suis pas encore lancé dans une discussion avec les éditeurs sur ce sujet, à débattre donc ...

J'ai aussi eu un petit coup de cœur pour les livres des éditions Marie Louise, livres qui se déplient complétement et peuvent ensuite être accrochés !

Et pour conclure ce billet ces coloriages édités par Les apprentis rêveurs. Ils font aussi des pochettes "découpage collage" très sympa et surtout à l'esthétique autrement plus soignée et travaillée que les jeux de gomettes traditionnels.